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Concept
Dans mes oeuvres je
cherche une liaison entre l’art et l’environnement, je tente
d’apporter un autre regard sur
l’aspect visuel de notre environnement et je propose une
autre vue sur nos
paysages et de nos villes. Les œuvres et les
études présentées touchent surtout
des points « faibles »,
là où les constructions urbaines sont mal
accueillies par les habitants – ronds points, espaces
publics, fontaines,
stades, ponts, espaces qui longent les autoroutes, parkings…
L’idée
principale est sa transformation en œuvres d’art,
en
conservant symboliquement le module de base et en
l’incorporant dans la
réalisation de « sculptures -
pylônes », « sculptures
–
antennes », « sculptures
– passerelles »...
Je cherche
à les
mettre en valeur plutôt que de les camoufler,
après tout ce sont « les
dolmens » de notre époque.
Deux voies de
recherche sont développées :
«IHT
- Installations Haute Tension»
- Cette solution
traite l’intégration des pylônes
électriques, éoliennes, antennes relais de
télécommunication, mâts, support
d’éclairage... déjà
implantées dans
l’environnement. Elles sont étudiées
selon l’espace d’accueil et permettent la
transformation des infrastructures indésirables en
œuvres d’art. Un exemple d’une
telle transformation est l’œuvre
« Source »,
réalisée avec RTE – Est
sur le site touristique et thermal d’Amnéville les
Thermes.
«SHT
- Sculptures Haute Tension» -
Cette voie
développe de nouvelles formes pour des infrastructures
à implanter dans
l’environnement. Les sculptures restent symboliquement dans
le même module de
constructions métalliques existantes.
L’inspiration:
Les hommes ont
semé sur leur passage des constructions
utiles, mais indésirables - des pylônes, des
antennes, des ponts, des tours.
Mon approche visuelle de l’art dans l’environnement
est inspirée par le visible
et l’invisible - le pylône, transporteur
d’énergie, est visible, mais
l’énergie
qui passe dans les câbles est invisible; les antennes sont
visibles, mais les
ondes radio sont invisibles.
De cette
inspiration, j’ai donné le nom de «Haute
Tension» à
mes sculptures et mes installations et « electric
art » à ma voie artistique.
Dans la première étape de la création,
j’essaye d’oublier qu’il s’agit
des «
géants » métalliques et ne pas penser
aux contraintes techniques, climatiques, électriques,
mécaniques… pour laisser libre cours à
l’imagination.
Les
premières idées :
L’aventure
de la Haute Tension a commencé pour moi il y a longtemps,
d’abord avec
l’observation du paysage, souvent gâché
par toute sorte de constructions certes
utiles, mais pas toujours esthétiques. Je regardais les
immenses pylônes
électriques dans les champs et je m’imaginais des
géants se promenant, se
transformant, s’illuminant. Tantôt, ils
étaient chats, danseuses, hommes qui
marchent … à d’autres moments des
formes complètement abstraites apparaissaient
à mes yeux.
Le déclic :
Il est venu
lorsque j’ai appris par la presse que la disparition des
pylônes est prévue
pour 2035 en France, suite au passage du réseau
électrique sous terre. Puis il
y avait la décision d’essayer
d’intervenir sur ce paysage à ma façon,
d’empêcher même sa disparition et garder
quelques exemplaires en symbole de
notre époque. Mes idées se sont
transformé en dessins, maquettes, photos,
infographies, études, projets.
De l’idée
à la réalisation d’une œuvre
« Haute - tension »:
Mon travail est
basé sur cinq axes de réflexion: l’inspiration,
la symbolique, les matériaux,
la couleur, l’éclairage.
Concept - fiche en
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